lundi 16 mars 2009

Les moments clés du tournoi

Marseille a remporté l’édition 2009 du tournoi inter-écoles de journalisme aux dépens des Parisiens de l’IPJ, tenants du titre. Incapables de faire la différence durant le temps réglementaire et les prolongations (0-0), les finalistes se sont finalement départagés lors de la séance des tirs aux buts (7-6). Les Lillois, organisateurs de l’événement, montent sur la troisième marche du podium après leur succès face aux Strasbourgeois du CUEJ (3-2).

Une fête réussie. C’est ce que retiendront les participants au tournoi de football qui a vu s’opposer, samedi, les étudiants de neuf écoles de journalisme des quatre coins ;-) de l’hexagone. Retour sur les moments clés de cette journée.

Toulouse crée la surprise avant même l’ouverture du tournoi
Comme beaucoup, ils avaient joué l’intox. Peu avant le début du tournoi, l’un des joueurs toulousain postait un message sur le site officiel : « Bon, Toulouse hésite encore à monter. Fait froid à Lille non ? Parce que nous on est déjà en t-shirt dans les rues là... ». Quelques jours plus tôt, un autre demandait à l’organisation s’il était grave de ne pas avoir de maillot digne de ce nom. La bonne blague. Le maillot des toulousains, c’est même la première chose que les spectateurs ont remarquée. Sans doute parce que c’était le plus abouti. Quoi de plus normal : les Sudistes se sont alignés avec le maillot officiel du TFC, le club de la ville rose qui évolue en Ligue 1. L’habit ne fait pas le moine, mais pour leur premier match, les Toulousains ont vendu chèrement leur peau. Dominés du début à la fin par les Parisiens du CFJ (qui ont raté un penalty et vu une tentative de leur attaquant repoussée par la barre transversale), les Toulousains ont fait preuve d’opportunisme. Victoire 1-0.

A la maison, Lille tient l’barraque
11h. Le match choc que tout le monde attend entre l’ESJ et le CFJ. Les Lillois ont assuré l’essentiel au cours du premier match en dominant Lannion (1-0). Ils s’attendaient à une grosse prestation du CFJ, soucieux de se rattraper après son entrée en matière peu heureuse. Ils n’ont pas été déçus. Outrageusement dominés en première période, par un milieu de terrain très actif, les organisateurs ont su tenir à distance de leurs cages les attaquants parisiens. Plus équilibrée, la seconde période allait à nouveau être cruelle pour le CFJ. Sur leur première véritable occasion, Lille ouvrait la marque et fermait sa défense à double tour. Une seconde tentative nordiste s’écrasait sur le montant supérieur des Parisiens. Score final 1-0. Une seconde défaite synonyme d’élimination pour les joueurs de la rue du Louvre.

Marseille, mention spéciale à la défense
Le format des matchs, relativement courts, n’avantageait pas le spectacle. La plupart des équipes affichaient un profil très défensif, et rares sont les rencontres où de nombreux buts ont été marqués. Ainsi, les Marseillais ont remporté le tournoi en signant une seule victoire et en inscrivant un seul but sur la journée. « Et dire que c’est moi qui prend ce but casquette ! », expliquait, un brin dépité, le goal toulousain au moment de la qualification de Marseille pour la finale. Deux autres équipes n’ont pas connu la défaite de la journée : l’IPJ et l’ESJ.
Les Marseillais, venus dans le Nord en nombre très réduit, ont remporté une victoire au courage. Un succès d’autant plus beau qu’ils sont l’une des rares équipes (avec l’IFP) à avoir laissé à la gent féminine l’opportunité de s’exprimer sur le terrain. Bravo à eux !

Après le buzz, Tours passe au travers
Ils étaient attendus, craints et respectés. On les croyait mort de faim. Eux, ce sont les Tourangeaux, qui abreuvent le net de leurs exploits footballistiques depuis le début de l’année. Avant même que l’organisation ne dégaine un site officiel pour le tournoi, l’IUT FC avait déjà prévu sa propre campagne. En bon communicants. Teaser, affiche. L’IUT de Tours se préparait déjà à brandir la « Cup ». Mais la réalité du terrain a été tout autre, et les Tourangeaux ne sont pas parvenus à sortir d’une poule relevée où l’IPJ et le CUEJ se sont qualifiés pour la demi-finale. Pire, dans le choc entre les IUT de Tours et Lannion comptant pour la cinquième place, ce sont les Bretons qui sont sortis victorieux. Alors que s’est-il passé ? Le fin mot a été lâché par un joueur tourangeau, quelques secondes avant d’aller défier les « Verts » venus de Bretagne (sans mauvais jeu de mot) : « Les gars, ce que vous savez pas c’est ce que sur notre blog, on ne met queles résumés de nos victoires. Allez voir le champ de taupe sur lequel on joue, vous comprendrez mieux ! ». De la com’, on vous dit.
>>Lire aussi le résumé du parcours de l'IUT de Tours sur leur site.

Le championnat interminable des Toulousains
Décidément, ils ont mis une sacrée ambiance. Un peu déçus d’avoir parcouru plus de mille kilomètres pour finir dernier du tournoi, les hommes de la ville rose ont demandé à modifier en cours de route le règlement du tournoi, pour pouvoir jouer un match l’après-midi. La faute à la défection des Grenoblois qui ne sont pas venus profiter du soleil Lillois. Après accord du CFJ et de l’IFP, ces trois équipes se sont donc affrontées dans un mini championnat pour se départager. Elles ont bien failli finir, à nouveau, à égalité parfaite. Victorieux du CFJ (2-0), Toulouse s’est incliné face à l’IFP sur le même score (2-0). Mais comme dans le même temps, le CFJ a conclu le derby parisien sur une belle victoire (3-0), les Toulousains arrachent l’avant dernière place à la meilleure différence de but. Dur pour l’IFP, qui se retrouve derrière Toulouse en les ayant battu. Mais dites vous que si les Toulousains avaient perdu, ils auraient joué jusqu’au bout de la nuit pour éviter la dernière place. Ils ont fait mille bornes quand même !



Les Lillois ont été éliminés par l'IPJ en demi-finale (Photo Marianne Rigaux)

Une troisième place en guise de consolation
Les Lillois sont passés au travers de leur demi-finale. Sans avoir perdu un match, ils ont été éliminés au terme de la fatidique séance de tirs aux buts par l’IPJ. Ils s’attendaient presque à se faire étriper par le CUEJ, impressionnant demi-finaliste qui n’a pas réussi à briser la défense de fer des Marseillais. Le match tenait toutes ses promesses, et les Strasbourgeois offraient rapidement au public une ouverture du score majestueuse. Pour déflorer la lucarne nordiste, il fallait bien une reprise de vollée des 25 mètres. Peu après, le capitaine lillois remettait les compteurs à zéro sur penalty. Dans la seconde période, Lille enflammait le stade d’un but superbe – « C'est qui le berger, c'est qui la bergère? », hurlait un connaisseur – avant de craquer en fin de rencontre (2-2). Mais alors que tout le monde s’attendait à une énième séance de tirs aux buts, les Lillois, au bout de l’effort, marquaient une troisième fois. Explosion de joie générale. La troisième place restait din ch’nord. « En France », lâchaient même quelques mauvais esprits. Non mais.
A.A.

5 commentaires:

  1. Il nous faut des photos ! On a pas une seule image des Marseillais soulevant la coupe, des maillots, etc.

    Envoyez à Aurélien zorteil ARROBAS gmail POINT com

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  2. "C'est qui le berger ? C'est qui la bergère ?" était la citation exacte si je peux me permettre !

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  3. Ici l'arbitre du match pour la 3e place. Avis aux ESJiens : j'attends toujours le chèque...

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  4. Faut pas exagérer! Déjà qu'on a dissuadé vos hôtesses de vous empoisonner la veille... :)
    Allez l'IUT FC, on va suivre la suite de votre championnat avec attention

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  5. Loin de moi l'idée de vouloir monter au filet mais c'est une reprise de volée et non une reprise de volley comme écrit dans le post...
    Un Cuejien.

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